Les 3 raisons expliquant le départ de Dina Boluarte du gouvernement par le Congrès

1. Le fléau de l'insécurité L'administration de Dina Boluarte a été entachée d'erreurs. Cependant, la hausse des crimes violents et de la délinquance a porté le coup de grâce. L'assassinat du groupe de cumbia Agua Marina lors d'un concert dans un club militaire de Lima a déclenché la crise qui a chassé Boluarte du palais présidentiel, aussi connu sous le nom de « Maison de Pizarro ». Les données montrent que la violence et le danger augmentent au Pérou. Selon le Système d'information sur les décès (Sinadef), 161 homicides de plus ont été enregistrés au premier semestre 2025 par rapport à la même période en 2024. En août de cette année, seuls 209 homicides ont été recensés. 2. L'ombre de la corruption : La criminalité a contribué au déclin de Boluarte dans les sondages. Elle, qui n'est plus présidente, est accusée de corruption abusive pour avoir prétendument reçu en cadeau des bijoux de valeur et des montres Rolex, dont elle ne pouvait justifier l'origine. 3. L'autoritarisme et ses juntes : Bien qu'en 2023 elle se soit présentée comme « une femme pacifique, communicative et croyante en la démocratie », le comportement de la présidente durant ces mois a montré quelque chose de différent. Boluarte n'a assumé aucune responsabilité, préférant utiliser son dernier discours depuis le palais présidentiel pour énumérer les réalisations de son gouvernement.