Le système de santé péruvien

Le système de santé péruvien se caractérise par un système mixte public-privé et est régi par la Loi générale sur la santé (loi n° 26842). Le secteur public est divisé en systèmes subventionnés et contributifs, dont la sécurité sociale (EsSalud). La Surintendance nationale de la santé (SuSalud) supervise et promeut le respect du droit aux soins de santé. Système de santé péruvien : Secteur public : Il est divisé en : Système subventionné : comprend l’Assurance maladie complémentaire (SIS), qui couvre les personnes à faibles revenus et les groupes vulnérables. Système contributif : comprend la sécurité sociale, comme EsSalud, qui couvre les travailleurs et leurs familles. Secteur privé : composé d’établissements tels que les cliniques, les polycliniques et les cabinets privés qui offrent des services de santé. Organismes gouvernementaux : Ministère de la Santé (MINSA) : Établit les politiques, les réglementations et promeut la santé au niveau national. Surintendance nationale de la santé (SuSalud) : Supervise et réglemente le respect des droits des patients et la qualité des soins. Institutions de services de santé (IPRESS) : Responsables de la prestation des soins médicaux, publics et privés. Institutions de gestion des fonds d'assurance (IAFAS) : Gèrent les fonds pour garantir les services de santé. Réglementations péruviennes : Loi générale sur la santé (loi n° 26842) : Établit les principes, les normes et les obligations pour la prestation de services de santé et la protection de l'environnement sanitaire. Loi-cadre sur la télémédecine (loi n° 30421) : Réglemente l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour la prestation de services de santé à distance. Loi modifiant la loi générale sur la santé (loi n° 29712) : Modifie les fonctions et les pouvoirs de l'autorité sanitaire. Autres lois et réglementations : Réglementent des aspects spécifiques tels que la formation de réseaux intégrés de santé (RIS), renforçant le rôle moteur du ministère de la Santé, entre autres. Au Pérou, la médecine alternative, également appelée médecine complémentaire et alternative (MCA), est progressivement intégrée au système de santé, notamment par l'intermédiaire de l'Assurance Maladie Sociale (EsSalud). EsSalud a créé un département de médecine complémentaire qui promeut l'utilisation des ressources naturelles et des pratiques traditionnelles pour équilibrer et harmoniser la santé de ses membres. Médecine complémentaire : EsSalud propose diverses méthodes de médecine complémentaire, notamment la phytothérapie (utilisation des plantes), l'hydrothérapie (utilisation de l'eau), la géothérapie (utilisation de l'argile), l'aérothérapie (utilisation de l'air), l'héliothérapie (utilisation de la lumière) et le thermalisme (utilisation d'eaux minérales médicinales). Approche holistique : La médecine complémentaire d'EsSalud se concentre sur la personne dans sa globalité, en prenant en compte ses aspects physiques, mentaux et spirituels, ainsi que son contexte culturel et social. Avantages : Il a été observé que la médecine complémentaire pratiquée à EsSalud contribue à réduire le recours aux médicaments conventionnels, aux analgésiques et aux anxiolytiques, ainsi qu’à accroître la satisfaction des patients. Le système de santé de l’ancienne culture péruvienne, notamment à l’époque inca, reposait sur une combinaison de médecine traditionnelle et de pratiques rituelles. Les maladies étaient perçues comme des déséquilibres causés par des forces surnaturelles ou des actions négatives. Les traitements incluaient donc des rituels visant à « éloigner » le mal et à rétablir l’équilibre.

8/10/20251 min temps de lecture

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