Le sommet annuel du G20, forum réunissant les plus grandes économies mondiales, se tient ce week-end à Johannesburg.

La présidence sud-africaine espère, lors de cette réunion, progresser sur les questions importantes pour les pays du Sud. Cependant, le sommet est secoué par le séisme géopolitique que représente le projet américain pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky, président ukrainien, et les dirigeants européens ont entamé des négociations urgentes afin d'élaborer une réponse commune au plan conçu par la Maison Blanche sans les consulter. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a indiqué que les dirigeants européens se réuniraient ce samedi en marge du sommet. Le sommet de Johannesburg, marqué par des absences notables – notamment celles de Xi Jinping, président chinois ; de Claudia Sheinbaum, présidente mexicaine ; et de Javier Milei, président argentin – se déroulera sans Donald Trump et Vladimir Poutine, deux des figures diplomatiques les plus influentes sur le dossier ukrainien. Cette absence compromet la possibilité de parvenir à des accords significatifs. La participation de dirigeants européens clés reste néanmoins prévue. Le G20, organisation représentant 87 % du PIB mondial et 62 % de la population mondiale, ne dispose d'aucun pouvoir exécutif. Toutefois, depuis la crise de 2008, il est devenu un instrument fondamental de coordination entre les pays les plus importants dans un monde de plus en plus interconnecté, confronté à des défis impossibles à relever sans coopération transnationale. Son efficacité déclinante est donc un indicateur alarmant. Outre la crise ukrainienne, voici quelques points cruciaux du sommet.

11/22/20251 min temps de lecture

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